-grimalkin-
Admin famille
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Date du message :
juin 22, 2012 18:20
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merci R.C. de nous donner ton âme à voir
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Rechab
Modérateur
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Date du message :
juin 23, 2012 03:37
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L'anniversaire de Maria
-- Le matin se faisait jour, La chatte flirtait avec un papillon de nuit égaré 23 juin est né aujourd'hui comme tu le fus pour lui avant.
Les livres que tu aimes sont bien alignés, ils disent dès qu'on les ouvre, la caresse de tes yeux dans leurs mots et l'huile essentielle de leurs passions.
Ta peinture en oriflammes parallèles me parle aussi d'un concentré d'être, et me dit la vie. Autrement qu'un alignement correct sur un mur immaculé.
Un jour de plus dans ta vie.. clore une année, un jour qui s'affirme et révèle les couleurs de ta peinture de ta vie amie.
RC - juin 2005
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-grimalkin-
Admin famille
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Date du message :
juin 23, 2012 03:51
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quel joli compliment,. Elle a du être heureuse Maria
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Rechab
Modérateur
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Date du message :
juin 23, 2012 04:14
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J'en ai été un peu amoureux... - mais un peu ne suffisait pas - ( en fait je ne lui ai jamais communiqué cet écrit )...
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-grimalkin-
Admin famille
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Date du message :
juin 23, 2012 11:48
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dommage ! tu es une source inépuisable...c'est beau d'être jeune et perpétuellement amoureux. Je pose ici un de tes poèmes que je viens juste de lire et que j'aime.
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Je prends les flaques, à l’envers, en plaques, modèle l’impensable et découpe de l’ombre, la tienne, et celle qui me vient de l’obscurité des jours.
Un bon coup d’éponge, et j’efface, de ton visage, la météo des orages qui se préparent.. je déforme l’incassable, l’impossible distance qui sépare le soleil de son ombre.
A portée du futur , à portée demain, la palette du passé, porte en son sein les fleurs fanées qu’une gorgée d’espoir ne peut ressusciter.
C’est alors en tous sens, que j’inverse la course des sans interdits dans la course de l’espace, et la faille de ta naissance, bordée de fronces ( aux fruits dans les ronces ).
Y a –t-il de portée plus lointaine, qu’il faille que je renonce, et que la source de ta lumière ne m’atteigne, aux jours de la semaine, en en multipliant les dimanches ?
La ligne d’horizon, que je recourbe, me fait sans cesse repasser à tes côtés, au même endroit.
RC - 15 juin 2012
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Rechab
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Date du message :
juin 24, 2012 06:11
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je viens de récidiver sur ce thème " parallèle"...
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Si l’envers était endroit
Et le sommeil liquide, le reflet du monde, et celui des plus proches, les sombres forêts moussues, en sentinelles.
Et les algues, au milieu de la matière glauque d’un en-dessus de ciel… La mémoire porterait le souvenir d’un monde terrestre, Quelque part, comme en réminiscences.
Plus de pesanteur terrestre pour ta chevelure, que seuls les courants mouleraient de leurs doigts. Plus de pesanteur pour ta robe, en cloche comme une méduse habitée de toi.
Plus de distance de paroles, même la bouche ouverte, où viendrait parfois s’interposer, l’ombre d’une carpe. L’ange de l’étang ne montrera pas ses larmes, puisque mêlées aux ondulations des tiges têtues des nénufars.aux parapluies étalés au regard d’un autre monde, collé à la lumière.
Seules les grenouilles en traduiraient l’existence, et , dans leur prophétie, nous diraient les sources, et les orages. Silence cependant des eaux étales, juste piquetées, en surface, de temps en temps par des points de pluie, ces seules notes de musique d’un piano mouvant, accompagné d’éclairs furtifs…
Et nous serions dressés, à l’horizontale, ou tête bêche, -peu importe – , à la pliure du monde, la vie traversière….
RC - 23 juin 2012
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-grimalkin-
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Date du message :
juin 24, 2012 09:52
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un tout ! superbe !
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Rechab
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Date du message :
juin 24, 2012 13:49
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et une petite trilogie ??
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Sous la surface des choses
S’il faut voir les poissons de plus près, et s’immerger sous la surface des choses j’endosse la combinaison de plongée L’attirail du scaphandrier Et je me laisse aller à des distances obscures Et ne plus penser à l’air,qui d’habitude, gonfle mes poumons…
Je suis un ludion suspendu en eaux Frôlé par des bancs de poissons qui errent Caressé par des méduses avides d’un pays, Celui du dessus, qui ne leur est pas permis Comme ne m’est plus permis la lumière du soleil Si faible sous les tonnes de liquide en mouvement. C’est, franchi la frontière agitée des vagues, Un domaine réservé, que tâter du pied, ne peut suffire Et qui m’englobe, et qui m’avale Comme toutes les certitudes de plancher sec…
Et les seiches me prêtent leur encre marine Pour que j’écrive la mémoire des abysses, Le vrombissemnt silencieux du passage des orques Les étranges lanternes des baudroies Et le dédale de couleurs des coraux et anémones Qui dansent avec les courants chauds Avec à peine le souvenir de l’homme Et une épave oblique, aux hublots sertis De coquilles et de rouille, avec son échelle Accrochée au bastingage de l’inutile.
Rechab 17 juin 2012
Poème édité dans le post "Poèmes de mer.. d'ocean.. poèmes de marins."
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Rechab
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Date du message :
juillet 1, 2012 05:46
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Poussières en gravité
- Peu de chose Juste tourneboulé, sans gravité
Sens de la gravité, Grave , et tes Bras, tête, tout çà Avoir la tête dans
En désordre, se retrouver Reconstruire, et rire…
Laisser, coeur, poussière – s En gravité, étoiles Poussières d’étoiles
Etoiles poussives Trajectoires en sac En l’espace courbe
De l’espace On se cherche-on se trouve
Centripète- centrifuge Centrifugeuse Tout comme - refuge On est “tout chose”
Et ce quelque chose, La petite étoile du matin …. – c ‘est avec elle, Que j’emmène demain…
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RC Mars 2011, modifié 26 avril 2012
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-grimalkin-
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Date du message :
juillet 1, 2012 06:09
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un tableau en devenir !
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Rechab
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Date du message :
juillet 1, 2012 06:30
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c'était en réponse à un texte d'Arthémisia qui s'appelle " dans l'aspirateur"...
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Rechab
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Date du message :
juillet 4, 2012 02:25
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Tu ne me vois plus … ( RC ) Rate This
peinture: Gabriele Münter paysage au mur blanc
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Si c’est une feuille d’automne, Ou alors leur pluie, Qui font cette nuit Portée par des soubresauts du vent Caprices d’un temps brouillé,
Les yeux ouverts dessous Où tout se confond, La forme avec le fond Le sable et la terre avec tes membres Et les voix profondes
D’un hiver d’intérieur La petite bête en toi Tourne dans sa cage Elle cherche son issue A travers son nuage sombre
Pour de futures saisons . L’or à tes paupières Dira le récit Sauvage à ton regard Renaissance, en demains
Tu ne me vois plus …
Mais tu es là… toujours, S’il faut chercher ton regard, Qui se dit absence C’est toujours lui Que je porte en moi .
RC – 4 juillet 2012
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Rechab
Modérateur
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Date du message :
juillet 7, 2012 05:58
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Pensée pour les ours
C’est la mémoire des pays froids Vers un ciel sans ride Sur la banquise lisse Où l’ourse blanc se repose
A se fondre dans la neige Plutôt, son paysage, Elle prendrait cette pose En fourrure alanguie,
Etalée sur les glaces Bien sûr, il y a la place Pour les grands espaces des aurores boréales,
Marsouins, phoques et dauphins C’est quand même mieux qu’au zoo Où, derrière les barreaux Il y a les cousins
A quémander la pitance Au large goût de rance Dans des bacs en plastique Sur de faux rochers gris.
La famille d’ours bruns Dont la fourrure se traîne Derrière les grilles de Vincennes En milieu urbain.
RC – 6 juillet 2012
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-grimalkin-
Admin famille
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Date du message :
juillet 7, 2012 06:04
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je me demande...ce qui t'a inspiré ce poème...j'aime bien deviné l'intention du poète ...
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Rechab
Modérateur
France
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Date du message :
juillet 7, 2012 07:25
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réponse:
un photo-montage que j'ai fait avec une combinaison d'ours et d'iceberg... ( l'ours semblant allongé les pieds en éventail)... le montage est sur le blog art et tique...
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