-grimalkin-
Admin famille
France
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Date du message :
juillet 7, 2012 04:46
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Un nouveau venu que nous accueillons avec joie Rechab
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-grimalkin-
Admin famille
France
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Date du message :
mars 17, 2012 13:07
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elles sont toutes très belles tes oeuvres, Rechab...mais...il faut une certaine habitude pour naviguer car elles sont mélangées à d'autres... Tes blogs et sites ..sont tellement riches ! je commence à m'y retrouver... A n'en pas douter...les amateurs vont affluer Je mettrai de temps en temps des "échantillons " dans ma famille " En attendant la fin du monde" qui est beaucoup plus consultée
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Rechab
Modérateur
France
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Date du message :
mars 18, 2012 14:35
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en général, c'est toujours mentionné, et quand je ne sais pas ( ou ai oublié la source), je mets auteur non identifié...
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-grimalkin-
Admin famille
France
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Date du message :
mars 19, 2012 04:14
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on attend avec le plus grand intérêt ce que tu jugeras bon de nous communiquer
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Rechab
Modérateur
France
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Date du message :
mars 24, 2012 06:06
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voila le "colporteur du temps"
Le colporteur du temps N’a pas sa montre à l’heure Et a laissé se faner les fleurs Des rendez-vous d’avant
En semant les traces à tout vent, C’est tout un champ d’enfants Qui grandissent en chantant Déposés en sommeil, on les oublie souvent
Lorsque le hasard nous amène A revenir sur nos traces Les souvenirs reviennent, et nous embarrassent Le temps avait figé, – quel phénomène – !
Un geste dans l’espace La terre humide, qui fume Le village, perdu dans la brume Et de lointaines ressentis passent
Ton sourire d’avant est resté le même Dans mon souvenir; il est ce défi Que me lance encore, ta photographie Les fleurs d’antan , pour ce poème
Sont encore fraîches, et la couleur Que n’a pas retouchée le colporteur Du temps, qui s’est étiré, sans toi. Couleur du bonheur, en papier de soie. 25-01-2012
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-grimalkin-
Admin famille
France
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Date du message :
mars 24, 2012 14:14
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couleurs de bonheur en papier de soie.....
J'apprécie....
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-grimalkin-
Admin famille
France
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Date du message :
mars 26, 2012 03:28
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publié en écho à celui du “bal des flamboyants” - voir le blog de pantherspirit, qui m’a autorisé, par ailleurs, à publier certains de ses textes
Le long des routes de poussière Le lointain horizon de notre erre Entre les espèces clairsemées Eucalyptus , manguiers parsemés
La terre, jeune épousée En sécheresse avait l’air épuisée Les herbes sèches pointaient , dures A travers quelques craquelures.
Les flamboyants ayant perdu leur parure Au feuillage aéré, portaient en chevelure Leurs grands haricots noirs, comme des signes D’une écriture fantasque que rien n’aligne
J’ai recueilli les fruits de leurs fleurs rousses Quelques unes étaient tombées à terre ( leurs gousses) Et je conserve encore aujourd’hui, mon regard étonné A leur aspect de vieux cuir, au vécu , patiné.
Aux témoins exotiques, que j’ai fait voyager Je pourrai proposer , un tableau paysagé Aux couleurs différentes , en voisinage vert Changeant d’une Afrique exsangue et sévère.
Mais il manquerait à ces plantes émigrées Le sol où leurs racines ont prospéré de plein gré Le voisinage aimable des hommes couleur ébène Les vautours, et la faune, que necessité amène.
Où il faut faire avec le maigre Au pays des hommes intègres Celui les kapokiers et karités De longue tradition invités
R Ch 21-janvier 2012
(sur le blog amicalien)
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Rechab
Modérateur
France
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Date du message :
avril 6, 2012 07:13
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L’encre versée sur les amours – (RC) -
L’encre versée sur les amours, – on sait à quel point on s’attache…. Peu disent , des amants, que cela fait tache… Et puis de cette encre, de ces plaisirs, et cris On peut en retrouver la trace, les écrits..
On dit bien que si les paroles s’envolent les écrits restent Ils sont alors moins volatils et impriment nos gestes Aussi… à faire venir cette encre par litres Et à réécrire l’histoire, c’est par chapitres
Qu’on la parcourt en toute saison Et qu’on emménage en tous horizons Au creux de son épaule, à l’image de ton visage Aux sensations de ses mains, c’est déjà un voyage
Qu’un printemps fait éclore par dessus les frontières Aussi bien aujourd’hui , qu’on écrira l’hier Du visible, en sensible, encres sympathiques Je dessine, -mots et images- un portrait magnifique..
RC 5 avril 2012
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-grimalkin-
Admin famille
France
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Date du message :
avril 6, 2012 10:37
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oui ! un beau portrait !
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Rechab
Modérateur
France
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Date du message :
avril 6, 2012 13:39
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... que je viens de mettre "en post" sur art et tique et pique...
http://ecritscrisdotcom.wordpress.com/2012/04/06/lencre-versee-sur-les-amours-rc/
avec tous les liens qu'il faut ( notamment vers Manouchka, initiatrice de cette "réponse"... et aussi les splendides aquarelles de Andrew Wyeth, à découvrir de toute urgence, pour ceux qui ne connaitraient pas. *Ce message a été édité le 6-Apr-2012 1:40 PM par Rechab*
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Rechab
Modérateur
France
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Date du message :
avril 11, 2012 06:58
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avec "l'année dernière à Marienbad" ( souvenir du film d'A Resnais )
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Quand je repasse le film sur l'écran C'est le retour, pas pour longtemps Des acteurs et parcours typiques Reproduisant une danse à l'identique
De l'année dernière à Marienbad Compassée, solennelle , mais un peu fade Au jardin à la française aux allées symétriques Qui n'a rien , des Alyscamps de l'Arles antique
L'homme aime une femme inaccessible C'est en rêve , mais aussi cauchemar indicible Et ne permet pas de bousculer un temps scellé Comme revient l'oubli, sur la pellicule, gelé.
RC *Ce message a été édité le 11-Apr-2012 6:58 AM par Rechab*
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-grimalkin-
Admin famille
France
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Date du message :
avril 11, 2012 10:23
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à propos du film "l'année dernière à Marienbad....le film le plus ennuyeux jamais vu...Faire un poème sur ce sujet : chapeau !
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Rechab
Modérateur
France
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Date du message :
avril 11, 2012 17:45
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justement, c'est le temps "figé", qui est intéressant... et même si le film dérange, provoque l'ennui ( ce qui je crois, a aussi été mon impression, il y a longtemps), je pense qu'il y avait quelque chose de volontaire..
d'ailleurs chez Resnais je me souviens aussi d'un détail visuel, dans "Providence".. où il y a le décor avec une fenêtre donnant sur la mer... et tout à coup - de façon "anodine", une vague en mouvement se fige, reste en "suspension"..
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ce qui m'a fait aussi composer aujourd'hui --- toujours au temps figé, mais cette fois plus au sujet de l'espace...
cet "Automne du manoir".
-- C’est l’automne au manoir, et ses vitres troublées. Le rendez-vous des fantômes et leur vie moulée Dans les interstices des boiseries du château Les tissus étanches d’araignées pensives
Voiles pendantes, de temps étirés Aux tains ternis des miroirs piquetés Et des lattes vermoulues, qui cèdent sous les pieds Mais pas ceux des spectres, toujours attentifs
A rapporter les légendes à mademoiselle la hulotte Qui manifeste son intérêt en secouant ses ailes Et qu’approuve toujours un nuage de poussière Grisaillant un peu plus les livrées des laquais
Suspendues dans l’office, seulement rafraîchies Par la pluie qui s’infiltre à travers la toiture effeuillée Et la porte dégondée, qui baille au passage Sur les malles ouvertes aux cuirs affaissés.
------ Négligence coupable du personnel de service Qui a laissé se voûter, la splendeur des pourpoints olive Les perruques poudrées d’une époque , sans plus avoir Sur la glace, de la cheminée de style, un humble reflet.
Le parc à l’ordonnancement sarcastique Et symétrique , les allées encombrées de ronces A fini par renoncer aux mathématiques Clos par sa haute grille, et scellé par le temps.
RC 11 avril 2012
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-grimalkin-
Admin famille
France
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Date du message :
avril 12, 2012 11:12
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demande une suite illustrée....Edgar Poë n'est pas loin...
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Rechab
Modérateur
France
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Date du message :
avril 15, 2012 09:23
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avec le bâti abandonné, encore...
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Permis de démolir
En tranches d’intérieurs L’intimité s’offre au dehors
Au soleil, à la pluie, comme décor C’étaient des logements, des demeures
Des chambres à coucher offertes Superposées d’étages,
Aux souvenirs de sommeil, et d’images De la façade ouverte
Pendent des papiers peints Que la lumière, va, déteints
Et s’en détachent bientôt, des lambeaux Aux murs encore accrochés, les lavabos
Et au dessus l'inévitable miroir –tablette Fantômes de vie, toilettes
S’incruste en zigzag, le fossile de l’escalier La rampe encore fixée, entre chaque palier
Cependant qu’au sol, parmi les gravats Les plafonds défoncés, les poutres affaissées
S’affichent les traces d’une vie délaissée Un chien trottine, au milieu des papiers gras
Des ballons, et jouets d'enfants abandonnés Et de vieux objets rouillés
Offerts au vent , et à l’herbe mouillée … En attendant, le nouveau parking goudronné !
- *Ce message a été édité le 15-Apr-2012 9:24 AM par Rechab*
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